vendredi 12 février 2010

Course en canot sur le St laurent et sa banquise!

Depuis bientôt trois semaines, le Vieux Québec vit au rythme du Carnaval, une véritable tradition pour la capitale de la nation québécoise! Et cela remonte aux temps de la Nouvelle France…

« Dès les débuts de la colonie française, les habitants de la Nouvelle-France avaient pris l'habitude de se réunir pour fêter un bon coup, juste avant la période du carême. Déjà, à cette époque, le carnaval - un mot d'origine italienne qui signifie mardi gras - désignait cette période intense de célébrations. La tradition de fêter de la fin janvier jusqu'à la mi-février ne date pas d'hier. À Québec, dans la Capitale mondiale de la neige, le premier grand carnaval d'hiver est lancé en 1894 (…) Aujourd'hui, le Carnaval de Québec est le plus grand carnaval d'hiver au monde et obtient la troisième place au palmarès des grands carnavals, suivant de près les célèbres carnavals de Rio et de la Nouvelle-Orléans.» (site officiel du Carnaval : www.carnaval.qc.ca)

Le Carnaval propose donc un tas d’activités dans les plaines d’Abraham (un grand parc au sud de la vieille ville où, jadis, les Anglais nous ont ravi la Belle Province ...) sur lequel nous reviendrons dans un prochain article pour nous consacrer aujourd’hui à un évènement incontournable de la période : la finale de la course de canots sur le St Laurent gelé.

Nous sommes donc allés admirer ces courageux Canadiens, de différentes provinces ou institutions, braver la couche de glace qui recouvre actuellement le St Laurent, pour faire deux fois la distance Québec – Lévis, les deux rives du fleuve.


Toujours d’après le site du Carnaval, « le canot à glace, qui est maintenant un sport de compétition, fut pendant longtemps un élément essentiel dans la vie des insulaires et des riverains du fleuve St-Laurent. Pendant l'hiver, c'était le seul moyen de transport et de communication entre les deux rives. La course se divise en deux étapes, les préliminaires, sur la rue St-Joseph et la finale, sur le fleuve. Classe Élite masculine, Classe Élite féminine et Classe Sport, sont les trois classes inscrites au programme. »

Près du vieux port de Québec, la « banquise » était plutôt morcelée, les canotiers parvenaient donc à naviguer sans trop de peine. Mais au loin, près de Lévis, nous les voyions souvent distinctement sortir de leurs canots pour les dégager de la glace. Et effectivement, c’est très impressionnant! De retour à la maison, nous avons pu voir à la télévision que c’est l’équipe du Château Frontenac qui a remporté la course pour la Classe Elite Masculine. Une grande et belle victoire québécoise qui mérite d’être saluée!

Quelques photos et, comme d’habitude, vous pouvez en voir davantage sur Picasa!












jeudi 11 février 2010

Vidéos : Traîneau à chiens

Juste un petit message pour compléter notre message précédent avec deux vidéos prisent sur le traineau...

Vidéo #1

Vidéo #2

lundi 8 février 2010

A la rencontre des chiens de traîneau...

Reprenons… Nous sommes à Québec par une belle matinée de février. Belle et glaciale. Entre -15 et -20, « un temps idéal » nous assure notre guide à notre arrivée au chenil. Ah oui, il me faut préciser… Nous nous sommes levés de très bon matin pour notre première excursion avec l’association « L’Aval » de l’Université Laval (ça ne s’invente pas) qui organise toutes sortes d’activités tout au long de l’année. Or la période actuelle se prête particulièrement bien à toutes les sortes de ski (alpin, de fond, hors piste, backcountry…), aux randonnées en raquette (the next step !) et aux promenades en traîneau à chiens comme disent les Québécois ! Nous avons donc pu étrenner nos vêtements de ski flambants neufs achetés la semaine passée.

Nous nous sommes rendus au « Chenil La Poursuite » au sud de Lévis, de l’autre côté du Saint Laurent pour un expédition de trois heures. Un chenil fort bien gardé, comme vous pouvez le constater.


Le spectacle des chiens attachés à un poteau avec pour seul abris un petit tonneau en plastique nous a tout de suite fait un peu mal au cœur. Mais dès que la balade a débuté, nous avons été frappé par l’évidence : ces chiens sont faits pour courir et ils adorent ça, un peu trop, d’ailleurs, au goût des débutants maladroits que nous étions alors !

Notre formation fut des plus rapides : deux petits pas de course pour débuter et pour soulager les chiens en montée, deux planches de bois sur lesquelles se tenir pendant la promenade, un pied à gauche pour tourner à gauche et inversement, et enfin, les deux sur le frein pour arrêter l’attelage.

Nous étions huit pour 4 traineaux de 5 à 6 chiens. Nous pouvions donc alterner entre conduire et se faire conduire. Autant tout de suite rendre à César, ce qui appartient à César : Maxime a conduit la plupart du temps. J’ai donc pu prendre la quasi-totalité des photos, ce qui explique pourquoi elles sont si belles :p

Nos débuts n’ont pas été des plus réussis : une mauvaise maîtrise de la vitesse en ligne droite, un mauvais appui dans les virages et c’est l’expulsion assurée et le traîneau qui passe par-dessus le passager… Il ne faut pas non plus se laisser désarçonner un instant où le risque de perdre l’équilibre et de se faire traîner dans la neige sur plusieurs mètres sans réussir à se relever est élevé… Heureusement pour nous, aucun cliché n’immortalise ces grands moments de gloire. Voyez plutôt la beauté des paysages et la grâce de nos véloces quadrupèdes !

Tentative de dépassement par la droite abusive!!



A mi-chemin, nous nous sommes arrêtés et, après avoir « garé » notre attelage, nous nous sommes réchauffés auprès d’un poêle brûlant dans un tipi, un chocolat chaud au bord des lèvres. Un moment de détente bien appréciable après plus d’une heure de ballade dans le froid !

Nous en avons aussi profité pour passer des instants privilégiés avec chacun des chiens. Si certains n’avaient absolument pas la tête de l’emploi…
D’autres ressemblaient à de véritables petits loups jusque dans l’aboiement.


Puis nous avons repris notre escapade sur le chemin du retour au chenil…

A notre arrivée, nous avons pu câliner d’adorables chiots. Il ne s’agit pas seulement d’un petit «extra pour touristes » comme on pourrait le croire. Au contraire, cela fait partie intégrante de la formation des chiens de traîneau qui doivent se sociabiliser très tôt.

En bref, une bien belle journée : des sensations fortes, de magnifiques paysages enneigés et de belles rencontres humaines et animales. Une expérience à renouveler !