lundi 8 février 2010

A la rencontre des chiens de traîneau...

Reprenons… Nous sommes à Québec par une belle matinée de février. Belle et glaciale. Entre -15 et -20, « un temps idéal » nous assure notre guide à notre arrivée au chenil. Ah oui, il me faut préciser… Nous nous sommes levés de très bon matin pour notre première excursion avec l’association « L’Aval » de l’Université Laval (ça ne s’invente pas) qui organise toutes sortes d’activités tout au long de l’année. Or la période actuelle se prête particulièrement bien à toutes les sortes de ski (alpin, de fond, hors piste, backcountry…), aux randonnées en raquette (the next step !) et aux promenades en traîneau à chiens comme disent les Québécois ! Nous avons donc pu étrenner nos vêtements de ski flambants neufs achetés la semaine passée.

Nous nous sommes rendus au « Chenil La Poursuite » au sud de Lévis, de l’autre côté du Saint Laurent pour un expédition de trois heures. Un chenil fort bien gardé, comme vous pouvez le constater.


Le spectacle des chiens attachés à un poteau avec pour seul abris un petit tonneau en plastique nous a tout de suite fait un peu mal au cœur. Mais dès que la balade a débuté, nous avons été frappé par l’évidence : ces chiens sont faits pour courir et ils adorent ça, un peu trop, d’ailleurs, au goût des débutants maladroits que nous étions alors !

Notre formation fut des plus rapides : deux petits pas de course pour débuter et pour soulager les chiens en montée, deux planches de bois sur lesquelles se tenir pendant la promenade, un pied à gauche pour tourner à gauche et inversement, et enfin, les deux sur le frein pour arrêter l’attelage.

Nous étions huit pour 4 traineaux de 5 à 6 chiens. Nous pouvions donc alterner entre conduire et se faire conduire. Autant tout de suite rendre à César, ce qui appartient à César : Maxime a conduit la plupart du temps. J’ai donc pu prendre la quasi-totalité des photos, ce qui explique pourquoi elles sont si belles :p

Nos débuts n’ont pas été des plus réussis : une mauvaise maîtrise de la vitesse en ligne droite, un mauvais appui dans les virages et c’est l’expulsion assurée et le traîneau qui passe par-dessus le passager… Il ne faut pas non plus se laisser désarçonner un instant où le risque de perdre l’équilibre et de se faire traîner dans la neige sur plusieurs mètres sans réussir à se relever est élevé… Heureusement pour nous, aucun cliché n’immortalise ces grands moments de gloire. Voyez plutôt la beauté des paysages et la grâce de nos véloces quadrupèdes !

Tentative de dépassement par la droite abusive!!



A mi-chemin, nous nous sommes arrêtés et, après avoir « garé » notre attelage, nous nous sommes réchauffés auprès d’un poêle brûlant dans un tipi, un chocolat chaud au bord des lèvres. Un moment de détente bien appréciable après plus d’une heure de ballade dans le froid !

Nous en avons aussi profité pour passer des instants privilégiés avec chacun des chiens. Si certains n’avaient absolument pas la tête de l’emploi…
D’autres ressemblaient à de véritables petits loups jusque dans l’aboiement.


Puis nous avons repris notre escapade sur le chemin du retour au chenil…

A notre arrivée, nous avons pu câliner d’adorables chiots. Il ne s’agit pas seulement d’un petit «extra pour touristes » comme on pourrait le croire. Au contraire, cela fait partie intégrante de la formation des chiens de traîneau qui doivent se sociabiliser très tôt.

En bref, une bien belle journée : des sensations fortes, de magnifiques paysages enneigés et de belles rencontres humaines et animales. Une expérience à renouveler !

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